Voici des points que je déteste : les points bande avant. Résultat assuré : raté !

Apprécier le point qu’il faut viser est extrêmement difficile. En théorie, rien de compliqué : il suffit d’utiliser le système des angles de réflexion.

Exemples :

Quelques approches peuvent rendre service pour calculer le point à viser sur la bande face au joueur :

• En utilisant le système de la Projection à la bande ;

• En utilisant le système des biais.

1 - SYSTÈME DE LA PROJECTION A LA BANDE.

On peut utiliser le système des projections suivant :

• Tracer la projection perpendiculaire de B1 à la bande choisie : trait plein noir ;

• Tracer la projection perpendiculaire de B2 à la bande choisie : trait plein noir ;

• Puis la projection de B1 au point de contact de la projection de B2 à la bande et de même à partir de B2 vers le point d’impact de B1 : trait plein bleu ;

• Ensuite tracer la perpendiculaire à la bande du point de croisement des deux projections précédentes : trait pointillé noir.

• le point d’impact à la bande de ladite perpendiculaire représente le point qu’il faut viser à partir de B1 : flèches en pointillé noir.

Ce type d’approche peut paraître un peu compliqué, mais le coup d’œil s’assimile assez vite.

Il permet surtout de traiter les différences de hauteur de placement entre les billes.

Une variante : le système de la ligne :

Cette méthode est simple et efficace !

Il convient dans ce cas de tracer une ligne entre les billes B2-B3 ‘cible’ et B1 : trait plein en noir allant de l’intervalle B1-B2 au centre de B1.

Puis de repérer la moitié de cette ligne et de projeter ce point sur la bande choisie : trait pointillé noir à partir du demi-segment B1/B2-B3. Ceci permet de déterminer l’endroit de la bande à viser (de face ou de biais ; voir ci-avant).

Ceci permet de déterminer l’endroit de la bande à viser (de face ou de biais ; voir ci-avant).

Ce système de calcul de la moitié vaut si B1 et B2-B3 se trouvent dans la même moitié du billard, donc dans le même carré (même appréciation que pour les Rejets Angles Ouverts sous-section 7-2 ci-avant).

Si B1 change de carré pour caramboler B2-B3, il faut calculer le point d’impact sur la bande de la façon suivante :

• tracer une ligne entre les billes B2-B3 ‘cible’ et B1 : trait plein bleu allant de l’intervalle B1-B2 au centre de B1.

• repérer la moitié de cette ligne identifiée à la jonction des 2 segments bleus en pointillé et rouge en plein : point M1.

• puis repérer la moitié de la seconde moitié, identifiée par l’extrémité du demi-segment rouge en pointillé : Point M2.

• projeter ce point de la 2^ème moitié sur la bande choisie : trait pointillé rouge matérialisant le point de projection ‘P’ sur la grande bande, légèrement au-dessus de la mouche 50 dans le schéma ci-dessous :

C’est ce point ‘P’ qu’il convient de viser ‘de face’ ou ‘de biais’, selon notre position par rapport aux bandes (voir au début de cette section).

On vérifie que les angles d’incidence et de réflexion sont bien les mêmes (35 ° ici).

Le système fonctionne également dans la longueur. Prenons le même exemple en recherchant la petite bande :

On vérifie que les angles d’incidence et de réflexion sont bien les mêmes (80 ° ici).

2 -  UTILISER LE CALCUL DES BIAIS.

On peut aussi rechercher le biais égal selon que l’on mesure à partir de B1 ou de B2.

Si les biais sont égaux, mesurés à la bande entre les deux billes, alors le point sur la bande est celui qu’il faut viser.

La première étape consiste à mesurer le biais total B1 + B2 :

Pour ce faire on peut s’appuyer sur une mouche entre les 2 billes, puis cumuler les deux biais. Il convient ensuite de diviser le total par deux pour déterminer un ‘demi-biais’ approximatif à vérifier. Le biais qu’il faudra utiliser un peu inférieur.

Puis, viser le point correspondant au ‘demi-biais’ à partir de B1. Viser ensuite le même point à partir de B2 et calculer le biais obtenu. Procéder par affinement successif jusqu’à ce que les deux biais soient égaux. On a alors le point qu’il faut viser pour caramboler B2 exactement.

Il convient enfin de corriger légèrement selon le parcours que l’on veut voir réaliser par B1 en fonction de B3.

Prenons l’exemple suivant :

• Le biais total est de 3,40, calculé en s’appuyant sur la mouche 2 : traits pleins en bleu.

• Le point d’impact du ‘demi-biais’ est de 1,70 dont l’axe est matérialisé en pointillé noir.

• Le point de visée réel est matérialisé par les flèches en pointillé, et se situe à un biais de 1,50 à partir de B1 ou de B2. Ce point est obtenu par interpolation.